Histoire de Lauris

C'est ici que se déroule la partie.

Hoshiko tu es en prison depuis quelque temps pour toute sorte de petit larcin. Vous avez été convoqué a 17h par le surveillant général avec Frorin l'un de tes amis prisonniers.
Le surveillant général est quelqu'un de très professionnel et réglo qui ne vous a jamais fait de problèmes durant votre séjour.
Un garde ouvre la porte de ta cellule, afin de t'accompagner à ton rendez vous.

Que fais-tu?

Point de vue d'Hoshiko

Cet horrible grincement de porte ne m'avais pas manqué.
– Suis moi.
J'aime pas obéir. Je hais obéir. Mais je ne vois pas d'autres options que de le faire. Son sourire en coin me donne envie de lui défigurer le visage. Je me lève, le suis. On arrive dans le couloir. Frorin nous attends. On est donc convoqués tout les deux. Sa barbe noire a encore poussée, il devrait peut-être la couper un jour, ça m'énerve, bientôt ça lui fera une robe. Il essaie de me sourire mais je vois qu'il est tout autant inquiet que moi. Va-t-on enfin sortir d'ici... Ça doit faire des mois qu'on est coincés ici, des mois que j'ai pas pu admirer un couché de soleil, des mois que je n'ai pas grimpé dans un arbre et senti des fleurs, ça m'énerve. J'aime pas la démarche de ce garde, ça m'énerve. Il faut que je me calme, je fixe le sol violet, il m'énerve aussi.
Frorin me lance quelques regards mais on ne parle pas. De toute façon on parlerait pour quoi faire. Il suffit qu'on se regarde pour qu'on se comprenne nous deux, peut-être bien un des seul qui sait me cerner.
Le garde s'arrête devant une porte, c'est sûrement ici. Il nous regarde, toujours ce sourire en coin ignoble et ouvre la porte, Frorin rentre en premier...

Un peu poussé par le garde mais surtout par Hoshiko, je me retourne et je la regarde d'un air désapprobateur. Je fais presque la moitié de sa taille mais c'est moi qui vais en premier...
Je n'aime pas plus qu'elle cet endroit, il m'étouffe. De toute façon je n'ai pas le choix la porte est ouverte il faut rentrer.

Je rentre dans la pièce.

Frorin fait un test de perception!
Je laisse le degré de difficulté caché.

Ok

9 + 4 = 13

Le membre 'Frorin' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'D20' : 9

Frorin tu sens un courant d'air, tu entends un bruit de chaise, probablement le surveillant général qui se rassoit a son bureau après avoir manipulé sa fenêtre.

Hoshiko, fait un test de perception aussi (1d20).
Ce coup ci je dévoile le degré de difficulté. : 10

Ok

13+4 = 17

Le membre 'Etoiline' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'D20' : 13

Le gardien qui vous a accompagné fait demi-tour.
Hoshiko, tu vois la peur sur son visage, tu comprends qu'il ne rentrerais dans le bureau du surveillant général pour rien au monde.
Tu ne sais pas pourquoi mais c'est un endroit qui l'effraie au moins autant que la mort.

Tu as pu le voir il est livide, presque absent. Un fois qu'il s'est éloigné tu perçois une sorte de soupir de soulagement de sa part.

Frorin va rentrer dans la pièce, il est déjà en train de rentrer, que fais tu?

En italique je te donne des indications pour t'aider, Tu n'as pas entendu ce que Frorin à entendu et lui n'a rien vu de la peur du garde. Décris juste ce que fait ton perso. Ça peut etre rien, prévenir frorin, autre chose qui te passe par l'esprit, mais concentre toi sur la description de ce que ton perso pense ou fait

Point de vue d'Hoshiko

Je le sens mal... Je crois que Frorin pense pareil. Je cherche du regard quelque chose, je ne sais pas quoi, mais quelque chose qui m'aiderait à comprendre pourquoi on est là. Mais la pièce est vide, presque vide, à peine remplie. J'étais énervée, mais là je crois que c'est plus de la peur, je tremble. Je tiens maintenant l'épaule de Frorin, je ne suis pas très tactile en général, mais là j'en ai besoin.

Elle pose sa main sur moi, je suis surpris. Elle transpire la peur je peux le sentir.
J'avance prudemment en restant sur mes gardes.

On rentre. Nous sommes dans la pièce et la porte se renferme. Je respire, fort. La pièce est vraiment vide, c'est laid. J'ai peur.

Vous rentrez une sorte de vestibule qui débouche sur la pièce. Un petit miroir est disposé à droite de l'entrée. Vous avancez dans la pièce, vous sortez du vestibule la pièce n'a pas de fenêtre pourtant  elle semble éclairée comme en plein jour. La lumière semble émaner des murs eux-mêmes.
Au fond à droite le bureau du surveillant général, à gauche une cheminée avec un étrange feu qui brûle sans bois.
Le sentiment qui prédomine est le vide, Hoshiko tu comprends la peur que tu as pu voir dans les yeux du garde. Quelque chose ne va pas dans cet endroit.

Soudainement le surveillant général prend la parole :

- Bonjour, enfin vous voilà, je ne vous attendez plus. J'ai de grandes nouvelles pour vous. Le monde est en train de changer. L'équilibre des forces en présence est rompu. C'est grâce a cet équilibre que le monde pouvait rester en paix. Cette période est révolue.
J'ai besoin de vous dans ce contexte. Je veux que vous me remontiez des informations sur ce qui se passe dans le monde au niveau du peuple. Tout ce qui est étrange, les forces en présence, tout ce qui vous semble utile vous devez me le faire savoir.
Plus j'aurais d'information plus je pourrais tenter de reconstruire cet équilibre.
En échange de ce travail je vous libère de cette prison. Cela vous va?

Je repense à cet air frais. À ce beau ciel étoilé...
- Cela nous va.
Il n'y a pas à réfléchir plus longtemps. On doit sortir d'ici.
- Quand serons-nous libérés ?

Le surveillant général vous regarde et répond :

L'air frais, le ciel étoilé?

Oui ces choses la sont en danger, et vous serez en danger dehors.
Vous faites partie de ces personnes qui ont le potentiel de changer les choses, et certains voudront vous mettre hors d'état de nuire coûte que coûte.
Vous devrez être prudent et ne pas rester longtemps au même endroit.

Je ne peux vous révéler l'emplacement de cette prison, mais si vous me laissez vous endormir a votre réveil vous serez libre.

- C'est d'accord.
Frorin me regarde la bouche ouverte, je crois que ça ne le rassure pas, mais il ne dit rien. Je suis décidée à partir d'ici quelque soit le prix. Nous survivrons.

Attendez, Monsieur vous nous dites que le monde est en train de changer, que nous avons le potentiel pour participer a cela.
Vous nous dites qu'a cause de ça nous somme en danger et que nous devons vous remonter des informations de ce que vous considérez sans doute comme la bas peuple.

Que devons nous faire exactement, vous semblez faire peser sur nous d’énormes charges. Vous ne nous feriez pas sortir sinon.

Le surveillant répond :

Oui et non Frorin, vous représentez pour moi un espoir, il n'y a pas de charges sur vous. Mais trêve de blabla.
Vous êtes prêt?

- Oui.
Frorin me regarde encore bouche bée.
- Nous sommes prêt.
"Nous survivrons, nous vivrons." Je me répète cette phrase en boucle. Je tremble d'impatience, celui de Frorin ressemble plus à un tremblement nerveux, beaucoup trop nerveux.

Très bien, vous avez tord de vouloir partir si vite, la vie n'est pas rose ici, mais vous y êtes en sécurité.

Le surveillant général se lève, une puissance envahi la pièce, c'est étouffant, vos paupière deviennent lourdes, vous sentez l'espace temps se déformer.
Juste avant de vous endormir, vous êtes surs d'une chose, ce type n'est pas celui qu'il prétend être. Aucun surveillant de prison ne peut dégager une telle puissance.
Juste avant de t'endormir Hoshiko, tu entend des jurons. Bien que ce tour de magie t'échappe totalement, tu en est persuadée, quelque chose a merdé.
Vous vous endormez lourdement.

vous vous réveillez dans une chambre d'auberge. La chambre est cossue. Elle est en bois, avec deux lits a baldaquin, des bougeoirs au mur, un tapis, et des tables de chevet.
Au sol deux sac à dos contenant chacun une corde et un sac de couchage. Deux bâtons d’au bois étrange sont posés à coté des sacs.

Sur l'une des tables de chevet, un petit mot a l'attention d'Hoshiko signé du surveillant général.

Je vous ai payé deux jours et deux nuit supplémentaire en pension complète. Ensuite il faudra vous débrouiller.
Pour ce la vous pouvez aller voir Monsieur Mayor le bourgmestre de ce village.Il aura du travail pour vous. C'est un ami, si vous voulez me remonter des informations, passez par lui, il me les transmettra.

Hoshiko, que fait tu?

J'ai encore les paupières lourdes. Je regarde Frorin qui a l'air un peu plus rassuré qu'avant. Avant... Peut-être que c'était y'a quelques jours "avant" parce que j'ai les paupières si lourdes...
– Il fait nuit, dormons. Aller le soir dans un territoire sûrement inconnu n'est pas top. Ça te va ?
– Ça me va.
La chambre n'était pas si mal. Même charmant je trouve. Je me jette sur le lit le plus proche et tourne ma tête à droite comme je le fais tout le temps.
– Bonne nuit Frorin.
Quelques ronflements me répondirent... Je m'endormis.

Le matin se lève vous vous réveillez, Un coq chante.
Vous entendez du bruit en bas, probablement l'aubergiste qui s'affaire à son travail.

Que faites vous?

je le regarde un court instant pour voir sa réaction. Je me sens mieux, mes paupières ne sont plus lourdes, mes pensées plus claires et je me sens légère. Le soleil, oh oui, la pièce commence gentillement à s'éclairer, j'adore. Je me surprends même la bouche grande ouverte, je suis captivée, c'est bon, c'est magique.

Pendant qu'hoshiko regarde le soleil, je sors discrètement raser ma barbe qui me grattait tant.

-Hoshiko, je ne comprend pas tout ce qui vient de se passer, mais le fait est que nous avons que 2 nuits d'auberge devant nous. Je ne sais pas qui est le type qui nous a sorti de prison, mais vu sa puissance nous ne devrions pas nous en faire un ennemi. Il nous as donné un contact, ce monsieur Mayor qui aurait un travail pour nous. Je propose que nous allions le voir qu'en dis tu?